Preface

Kurisumasu nante iranai kurai
Posted originally on the Archive of Our Own at http://archiveofourown.org/works/44082129.

Rating:
Teen And Up Audiences
Archive Warning:
No Archive Warnings Apply
Category:
M/M
Fandom:
Hey! Say! JUMP (Band), Johnny's Entertainment
Relationship:
Inoo Kei/Yabu Kota
Character:
Inoo Kei, Yabu Kota
Additional Tags:
Drabble Collection, Christmas, Established Relationship, Family, Family Drama, Bickering, Brother-Sister Relationships, Idiots in Love
Language:
Français
Stats:
Published: 2023-01-05 Words: 2592

Kurisumasu nante iranai kurai

Summary

Kota lui avait dit que passer les vacances chez ses parents pouvait être une épée à double tranchant, que sa famille avait tendance à devenir un peu excessive pendant le Noël, et Kei avait ignoré son avertissement, il ne lui avait que dit qu’il créait toujours trop de problèmes pour rien.

Kurisumasu nante iranai kurai

Le français n'est pas ma langue maternelle, je suis encore en train de l'étudier. Je traduis mes fanfictions juste pour m'entraîner. J'espère que ce soit au moins compréhensible. Ne soyez pas trop durs avec moi :')

 

Kurisumasu nante iranai kurai

(Tellement que je n’ai même pas besoin du Noël)

 

– Ame (Pluie)

En se réveillant à côté de Kota, Kei pensa que c’était encore nuit pour combien était noir dehors.

Une fois contrôlée l’heure et s’être assuré que c’était en effet huit heures du matin, il entreferma les yeux et regarda par la fenêtre, en se rendant compte du fait que la seule raison pour laquelle il était si noir c’était la pluie forte qui tombait.

« Il pleut. » il marmonna alors, la voix encore endormie ; il se retourna, les yeux fermés, et il se blottit contre Kota avec un gémissement.

« J’ai remarqué ça. » dit le plus vieux, en souriant. « Je suppose qu’on peut continuer à dormir et attendre qu’il arrête. »

Kei ouvrit les yeux, et un sourire apparut sur son visage.

« Je suppose que oui. » dit-il, tout bas. « J’enverrai un email à Aki pour lui dire qu’on va tarder. »

Kota n’avait rien contre passer le Noël avec la famille de Kei, mais en regardant dehors et en sentant la chaleur du lit et du corps de son petit copain, il apprit vraiment à apprécier une tempête d’enfer.

 

家族 – Kazoku (Famille)

Kei aimait tant ses parents et sa sœur, vraiment.

Après tout, il y avait une raison s’il était grandi comme ça ; on ne pouvait pas dire que sa famille était particulièrement saine, pas quand ils avaient laissé qu’il finissait par être tellement illogique et libertin.

Kota lui avait dit que passer les vacances chez ses parents pouvait être une épée à double tranchant, que sa famille avait tendance à devenir un peu excessive pendant le Noël, et Kei avait ignoré son avertissement, il ne lui avait que dit qu’il créait toujours trop de problèmes pour rien.

Quand il entra chez lui, de toute façon, en entendant sa mère et sa sœur crier et en voyant l’arbre de Noël par terre et leur chat fièrement assis au-dessus, il se demanda s’il n’aurait pas dû donner plus de crédit à son petit copain.

 

– Saki (Avenir)

Kota s’assit sur le canapé, témoin d’une discussion parfaitement normale chez Inoo, en ayant encore du mal à comprendre de quoi il s’agissait.

Quelque chose à voir avec le fait qu’Aki voulait teindre ses cheveux, apparemment.

« Kei s’est teint les cheveux quand il était bien plus jeune que moi ! Donc quoi ? Je dois rejoindre quelque agence ridicule parce que vous soyez permissifs avec moi comme vous l’êtes avec lui ? » la fille se plaignit.

Sa mère n’eut pas le temps de répondre, parce que Kei intervint.

« Eh bah, c’est un fait. Tu devrais bien penser à ton avenir. T’as combien maintenant, trente ans ? Je crois que c’est bien le temps de quitter le nid, petite sœur. » il se moqua d’elle.

Aki se leva et sortit de la pièce, en criant qu’elle était plus jeune que lui et qu’il était un…

Kota gloussa, faisant attention à ne se faire pas remarquer.

Comme les deux étaient parvenus à coexister tellement longtemps, c’était vraiment un miracle.

 

– Tabi (Voyage)

« Ko, j’en ai eu assez. Est-ce qu’on peut rentrer et faire un voyage quelque part ? Je dirai à papa et maman qu’on doit bosser. » marmonna Kei, en cachant le visage sous le cou du plus vieux.

Kota rit et secoua la tête.

« C’est toi qui as insisté parce qu’on venait ici. » il lui fit remarquer, en caressant ses cheveux. « D’ailleurs, je m’amuse bien. En quelque sorte. Et si on devait partir ils te manqueraient tout de suite, je te connais. »

Kei bondit et le regarda dans les yeux.

« C’est vrai. Même s’ils m’étouffent. » il soupira. « T’as peut-être raison. Peut-être le véritable sens du Noël est nous rappeler qu’on aime nos familles, malgré leurs défauts. »

« En effet, Kei-chan, je t’aime malgré tes défauts. Et pour tes défauts. »

Kei allait lui dire qu’il n’en avait aucun, mais il choisit de se taire.

Pour une fois, il ne se voulait pas comporter comme un Inoo.

 

– Natsu (Été)

« Je parie que t’as jamais raconté à Kota de l’été que t’as décidé que tu voulais plus mettre de maillot pour aller à la plage. » Aki provoqua son frère, qu’en toute réponse lui jeta un sale œil.

« Tu mettais quoi donc ? » Kota demanda, mordant à l’hameçon.

Aki haussa les sourcils, innocemment.

« Rien du tout. » dit-elle, en souriant. « Si tu cherches bien, papa doit avoir gardé les photos quelque part. Imagine un enfant de cinq ans qui erre dans la plage perdu dans ses rêves, comme toujours, portant rien que ses tongs colorées. Il a toujours eu un faible pour l’exhibitionnisme, celui-là.

« Kota. » siffla Kei, en se décidant finalement à intervenir. « Je te jure, si tu vas chercher ces photos je… »

Kota se mordit une lèvre, en essayant de ne pas rire.

« Dis-moi juste que tu vas pas me flanquer. Je peux supporter n’importe quoi d’autre. » dit-il, en se levant et en se dirigeant vers l’étagère.

Il était sûr que ça en valait vraiment la peine.

 

– Ha (Feuille)

Tandis que Kei l’emmenait vers le jardin à l’arrière Kota souriait, entendant son petit copain lui raconter la même histoire qu’il avait déjà entendu dizaines de fois auparavant.

« Et là entre la maison et la clôture, où il y a ces arbres, là c’est où j’allais me cacher avec mes petits copains à chaque fois que je revenais à la maison. » dit-il, fier, en s’arrêtant dans le point en question.

Kota secoua la tête et prit la main du plus jeune dans la sienne.

« T’étais presque toujours aux dortoirs avec moi, Kei-chan. Et là-bas aussi c’était plein d’endroits où se cacher. » il lui fit remarquer, en enlevant une feuille des cheveux d’Inoo.

« C’est pas ma faute si j’avais du succès à Iruma aussi. Tu pouvais pas vraiment penser que t’étais le seul, Ko, on était tellement jeunes. » répondit Kei, condescendant.

« J’ai donc de la chance pour avoir été l’élu. » lui concéda Yabu, puis il s’approcha et l’embrassa, en lui prouvant combien c’était en effet un bon endroit pour ce genre de choses.

 

魔法 – Mahou (Magie)

« Après tout, c’est pour ça que j’aime bien être là. » avoua Kota. « Vous prenez le Noël bien plus au sérieux que nous. La plupart des années ma mère est trop occupée voire pour décorer le sapin. » il haussa les épaules. « C’est magique. Toute la sensation qu’il donne. »

Kei sourit, il se mit derrière Kota et serra les bras autour de sa taille.

« Ouais, ouais, c’est un temps magique. » dit-il, condescendant. « Mais ça vaut vraiment devoir avoir à faire avec la folie de ma famille ? Si je me souviens bien t’es pas un fan des gens avec qui tu peux pas raisonner. » il se moqua de lui, mais en effet il était intéressé par la réponse.

« J’ai à faire avec toi. » répliqua Kota, gloussant. « Le fait que je suis raisonnable veut pas dire que ton genre de folie soit pas tout à fait ce qu’il me faut dans la vie, Kei-chan. »

« On trinque donc au Noël. » dit Kei, prenant un verre de vin. « Et à la folie qu’il amène. »

« Et à garder la folie toute l’année. » ajouta Kota, sans être pas du tout sarcastique.

 

ややこしい – Yayakoshii (Compliqué)

Partenaire de vie.

Kei haïssait les mots a priori, et pourtant Kota en était étrangement fasciné.

Le père de Kei était quelqu’un d’ouvert, mais ils avaient dû lutter pour se faire accepter.

Quand ce soir il avait fait référence à Kota avec les mots fautifs, Kei avait bondit et il avait boudé pendant tout le reste du dîner.

« Kei-chan, c’est la première fois que je suis pas un ami ou un truc comme ça. Partenaire de vie. Je crois qu’on devrait prendre ça comme une victoire. » lui fit remarquer Kota plus tard.

« Mais t’es mon petit copain. » se plaignit Kei.

« Vraiment ? » Kota gloussa. « On a vécu un tas de choses, ensemble, on est arrivés jusqu’à ici. Partenaire de vie nous convient plus que tu veuilles admettre. »

Kei y rumina pendant un instant, et enfin il haussa les épaules.

« D’accord. Je me fous de comment il nous appelle. » il se rendit. « Pour autant qu’il nous appelle pour le dessert. » il ajouta, en gloussant.

Kota laissa tomber, parce que ça n’en valait la peine de discuter.

Partenaire de vie.

Il adorait ça.

 

楽園 – Rakuen (Paradis)

« Partis ! Ils reviendront pas jusqu’à l’après-midi ! » Kei rejoignit Kota dans le salon et sauta sur lui. « C’est le paradis, KO. On a quelques heures loin des plaintes d’Aki, de ma mère qui s’emmêle dans nos oignons et de la désapprobation de mon père. On devrait sans doute faire quelque chose d’épique. » dit-il, puis il se mit debout et commença à errer, à la recherche frénétique d’une façon de passer leur liberté actuelle.

« Sois pas mélo. C’est pas qu’ils nous ont pas faits sentir chez nous. » répondit Kota, en restant confortablement assis sur le canapé.

« On dirait trop. » répliqua Kei, en faisant la fine bouche et en retournant s’asseoir à côté de lui. « Qu’est-ce qu’on peut faire ? » il demanda, les sourcils froncés.

Kota saisit son bras et laissa qu’il s’allongeait au-dessus de lui.

« Ça semble pas mal. » il murmura contre la peau du plus jeune.

« On peut faire ça toujours, Ko. »

Yabu sourit, en laissant un sillage de baisers le long de sa gorge.

« Et est-ce que c’est pas le paradis ? »

 

– Wana (Piège)

« Tu te souviens de Yui, ton amie de l’école primaire ? Apparemment elle va se marier. »

Il y avait beaucoup de choses que Kota appréciait chez Kei ; plus que tout, le fait que malgré son intelligence il gardait quand même un cœur d’enfant, avec toute sa naïveté.

Donc, bien que Kota avait vu le piège de loin, Kei se fit avoir.

« Vraiment ? C’est bizarre, elle est pas trop jeune pour se marier ? » il répondit casuellement, tout en continuant à manger son déjeuner.

« Personne dirait qu’elle est trop jeune à vingt-huit ans grand frère. » Aki intervint, en gloussant. « Et je crois que maman essayait d’impliquer quelque chose. » elle donna une tape sur l’épaule de Kota.

Yabu paniqua, alors que Kei haussait les épaules.

« Tu devrais compter les ans des Johnny’s comme ceux des chiens. Comme ça, j’ai quatre ans. »

Le fait que ça avait du sens dans l’esprit de Kota, l’inquiéta.

« Ce qu’il a dit. » il marmonna, et s’assura de ne regarder pas sa future belle-mère dans les yeux pendant tout le reste du déjeuner.

 

我慢 – Gaman (Patience)

Kota y avait mis toute la patience du monde. La situation d’avait mis aucun des deux dans l’humeur appropriée, mais Yabu avait toujours été têtu, et il refusait catégoriquement de laisser que l’atmosphère dans la maison l’empêcher de célébrer à sa manière.

« Joyeux Noël. » il murmura à l’oreille de Kei, en entendant le plus jeune gémir en réponse.

« Ko, je crois qu’on devrait attendre encore un moment. Si mes parents devaient entendre… » il fut interrompu quand Kota mordit fort son cou.

« Donc essaye de faire pas un bruit. » il le défia, en souriant.

Il n’avait aucune envie que les parents de Kei – ou, pire, Aki – entendaient quoi que ce soit, mais il devait avouer qu’après ces derniers jours il en avait trop besoin pour se rendre.

Il continua à embrasser et toucher Kei, en espérant que cette nuit infinie leur donné abri par n’importe quoi était en embuscade dehors de cette porte.

 

残酷 – Zankoku (Cruauté)

« On devrait s’excuser, fabriquer quelque chose et partir après le petit-déj’. » susurra Kei.

« C’est de la cruauté. Ta mère est en train de cuisiner mes plats préférés, ça serait poli de rester, Kei-chan. »

Kei bondit et croisa les bras.

« T’es tellement égoïste, Kota. C’est ma famille, c’est moi qui devais décider quand… »

« Kei-chan ? » la voix de sa mère les interrompit. « Oh, voilà les gars. Kei-chan, je vais préparer de la yakisoba aussi pour le déjeuner. Que les dieux nous protègent si Aki se devait rendre compte que c’est ton plat préféré. » elle lui dit, en clignant un œil et puis les laissant à nouveau seuls.

« Tu disais quoi ? » demanda alors Kota, en haussant un sourcil.

« Je disais qu’on partira juste après le déjeuner, pas d’excuses. Ma mère fait l’esclave dans la cuisine, ça serait grossier de partir avant. »

« C’est ce que je pensais. » observa Kota, en secouant la tête.

La mère de Kei était autant maline que lui. Ils ne seraient jamais parvenus à quitter cette maison.

 

大胆 – Daitan (Courageux)

« Touche-moi, Kota. »

« Kei-chan, je suis sûr qu’il faut pas… » Kota fit une grimace, en gardant les mains en place.

« Mais si, il faut. » Kei se retourna vers lui, il prit sa main et la garda bien serrée au-dessus de la table. « C’est un problème, papa ? » il demanda alors, en jetant un sale œil à son père.

L’homme détourna les yeux de la télé et le regarda.

« C’est quoi, le problème ? » il demanda, perplexe.

Kei fut pris au dépourvu.

« Eh bah, que… » il fit une grimace. « Rien du tout. Regarde les nouvelles, papa. » il se rendit.

« On devait être courageux, hein Kei ? » Kota se moqua de lui. « Il allait pas nous laisser en paix jusqu’à ce qu’on faisait une déclaration, c’était ça que t’avais dit ? » il susurra, amusé.

« Ferme-la et mange, Kota. » siffla Kei.

« Comme tu veux, Kei-chan. »

Kei rendait tout tellement compliqué, parfois. Et lui prouver qu’il se trompait, c’était l’une des choses que Kota préférait au monde.

 

化け物 – Bakemono (Fantôme)

« Soi il y a un fantôme dans la maison, soi quelqu’un veut pas qu’on parte. » marmonna Kota en entrant dans la chambre de Kei.

« Pourquoi est-ce que tu penses ça ? Tes trucs ont commencé à disparaître aussi ? » demanda Kei, en gloussant.

« Je suppose que c’est pas toi. C’était toi qui insistais parce qu’on partait hier. »

Inoo haussa les épaules, il s’assit et indiqua la valise.

« Ça est arrivé l’an dernier aussi, tu te rappelles ? » il soupira. « T’inquiète pas. Aki va récupérer la raison et nos trucs vont réapparaître. » dit-il, à voix assez haute parce que la fille entendait.

« C’était pas moi ! » Kota l’entendit hurler, et elle semblait tellement coupable qu’il ne lui crut pas.

« Je croyais pas qu’elle nous voulait là. » il sourit.

« Assez pour se transformer en fantôme, évidemment. » dit Kei. « Est-ce que c’est pas chouette à quel point ma famille nous veut là ? »

Kota se pencha vers l’avant et l’embrassa.

« Ça l’est, Kei-chan. » murmura-t-il. « Ça me fais sentir comme si je faisais partie de la famille moi aussi. »

 

パリ – Pari (Paris)

Quand il ferma la porte derrière lui, Kota soupira.

« On a survécu à une semaine entière avec ta famille. Incroyable. »

« En vérité, ça aurait été mieux si le moment de l’adieu avait été un peu moins tragique. » Kei fit une grimace. « Mais je suppose que sinon ça aurait pas été eux. »

Kota mit un bras autour de sa taille et le tira vers lui.

« Ça a été chouette. » il murmura. « T’es très mignon quand t’es dans ton élément. »

Kei leva les yeux au ciel de façon théâtrale.

« Sois pas ringard, Ko. L’an prochain on va fabriquer une excuse décente et on va passer les vacances à Paris, ou un truc comme ça. »

« J’aimerais bien le saut de qualité. » admit Kota. « Mais pas autant que j’aime te voir te disputer avec Aki. »

« Oublie pas que je peux emmener les disputes ici, Kota. » le menaça Kei, en quittant la pièce.

Kota sourit en le regardant.

Ils allaient aller là l’an prochain aussi, évidemment.

Paris devait attendre son tour. 

Afterword

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